Sélectionnés par leurs professeurs pour l’excellence de leurs résultats scolaires, les candidats ont été évalués sur des sujets conformes aux programmes officiels, mais dans le cadre d’épreuves plus exigeantes et plus longues que l’examen du baccalauréat. En 2016, 48 disciplines étaient proposées (30 pour le Concours Général des Lycées ; 18 spécialités de baccalauréat professionnel pour le Concours Général des Métiers) aux 17 372 candidats, en France et à l’étranger.
Il s’adresse aux classes de Première et de Terminale des lycées d’enseignement publics et privés sous contrat, aux classes de Terminale des lycées d’enseignement professionnel publics et privés sous contrat ainsi qu’aux apprentis en année terminale de formation en centre de formation d’apprentis.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site du Ministère de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Chaque année plusieurs établissements scolaires formant à la fonderie proposent des candidats qui ont été dans un premier temps pré sélectionnés dans leurs établissements respectifs. A l’issue de cette première épreuve, seuls les meilleur(e)s concourent à l’épreuve finale qui est organisée dans un lycée différent chaque année.
La cérémonie de remise des prix du Concours général 2016 s’est tenue comme chaque année à la Sorbonne. Najat Vallaud Belkacem, ministre de l’éducation nationale et de la recherche a félicité les lauréats en leur remettant leur prix et a reçu en retour la pièce qui constituait l’épreuve de cette année.
La Fédération Forge Fonderie honore ces jeunes professionnels chaque année en septembre lors d’une cérémonie de remise des prix organisée en même temps que la remise des diplômes de l’Ecole Supérieure de Fonderie et de Forge (ESFF).
Voir le reportage "Concours Général 2012: un lycéen ardennais 1er au Concours Général"
Actualité |
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12 septembre 2025
Dialogue stratégique automobile : le CLIFA insiste sur la nécessité d’adoption de mesures de contenu local européen
Dans le cadre du Dialogue stratégique sur l'avenir de l'industrie automobile européenne ce vendredi 12 septembre 2025, le CLIFA (Comité de Liaison des Industries Fournisseurs de l'Automobile) réunissant les six organisations représentant les fournisseurs automobiles français dont la Fédération Forge Fonderie, appelle la Commission européenne à prendre enfin des décisions urgentes et concrètes en faveur d'un contenu local européen.
Une réunion dans un contexte de crise structurelle
La Chine mène une concurrence offensive sur l’ensemble de l’industrie automobile européenne, déjà soulignée à plusieurs reprises par la Commission européenne. La réunion du Dialogue stratégique sur l’avenir de l’industrie automobile européenne intervient dans un contexte de crise sans précédent pour l’écosystème automobile européen : en excluant l’Allemagne, l’Europe subit un véritable effondrement avec un déficit multiplié par 15, explosant de 0,5 milliard en 2014 à 7,6 milliards d’euros en 2024 (Direction Générale du Commerce et de la Sécurité Économique).
Pour les équipementiers et fournisseurs, cette rencontre représente une opportunité cruciale d’alerter une nouvelle fois sur les menaces spécifiques pesant sur la chaîne d’approvisionnement automobile européenne et la disparition programmée de l’écosystème industriel des fournisseurs automobiles européens en l’absence de mesures fortes prises par la Commission.
Le CLIFA réitère son appel urgent pour des mesures de contenu local européen
Le CLIFA salue la volonté de la Commission européenne de renforcer le “Made in Europe” dans son plan d’action pour l’industrie automobile, notamment par l’introduction de ce critère dans les marchés publics, ainsi que l’annonce de la Présidente Ursula von der Leyen, dans le cadre de son discours sur l’état de l’Union 2025, d’une initiative en faveur d’une « E-car » européenne. Mais la Commission doit aller plus loin et traduire dans les faits le concept de “Made in Europe”.
S’appuyant sur ses préconisations formulées en juin 2025 et sur une étude technique approfondie du Gerpisa (Groupe d’études et de Recherche Permanent sur L’industrie et les Salariés de l’Automobile), le CLIFA appelle la Commission Européenne à officialiser immédiatement l’instauration d’un seuil de contenu local européen à 80% pour la qualification “fabriqué en Europe” de tous les véhicules légers et composants automobiles afin de préserver le niveau actuel de production européenne.
Au-delà de la nécessité d’une politique européenne de compétitivité forte, cette règle d’origine européenne (et définition du « fabriqué en Europe ») vise à créer un cadre concurrentiel adapté aux réalités industrielles permettant à l’industrie automobile de rester ancrée en Europe. Elle doit constituer un levier transversal d’intervention publique, applicable aux politiques commerciales, aux marchés publics européens, aux politiques de soutien à la demande, à l’encadrement des investissements directs étrangers et aux aides d’État sectorielles dans le futur « Clean Industrial State Aid framework ».
“Ce Dialogue stratégique constitue un moment de vérité pour l’industrie automobile européenne. Alors que la Commission active la clause de revoyure de l’interdiction 2035 des motorisations thermiques et envisage des aménagements réglementaires, l’Europe ne peut plus se contenter d’ajustements à la marge. Face à l’érosion accélérée de notre base industrielle, elle doit déployer des instruments de politique industrielle à la hauteur des enjeux géoéconomiques. L’instauration de règles d’origine à 80% représente un impératif de souveraineté économique” interpellent les organisations du CLIFA.
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